L’Institut Breton d’Histoire -I.B.H.- n’est pas un institut d’histoire bretonne, bien que celle-ci fasse partie intégrante de l’histoire.
Au plan de la périodisation, nous ne retenons pas une période spécifique, chaque période nous semblant digne d’intérêt et susceptible de nous fournir d’utiles enseignements.
« Ce qui est vrai dans le temps est également vrai dans l’espace. » Par suite on ne se limite pas à la France.
I.B.H. est composé de membres de tous horizons sociologiques et professionnels dont l’objectif est de permettre aux personnes d’appréhender par une meilleure connaissance de l’histoire notre monde actuel et les évènements qui s’y déroulent –
Ceci participe du changement nécessaire de l’approche par rapport à une histoire méconnue mais qui néanmoins s’impose à nous. Ne plus être objet de l’histoire mais devenir sujet conscient de cette dernière.
A contrario,
« Ignorer ce qui s’est passé avant notre naissance, c’est rester enfant à jamais. »
Marcus Tullius Cicéron
Il est temps de sortir de l’enfance !
Activités
Le fonctionnement d’I.B.H. s’effectue au travers d’une réunion mensuelle d’échange entre les adhérents, afin de préparer et réfléchir sur les thèmes des conférences, des visites, majoritairement souhaités.
S’ajoute aux réunions mensuelles, une conférence trimestrielle ainsi que, l’organisation d’un ciné-forum, projection de films historiques suivi de débat.
Institut Breton d’Histoire « Colonel Armand Marquis de la Rouerie »
Pourquoi avoir placé notre association sous le patronage du Colonel Armand Marquis de la Rouerie. Pour son Combat pour les libertés et la fidélité de son engagement.
« J’ai gardé tous mes amis d’autrefois à l’exception de ceux qui ont un siège à notre Assemblée nationale, que je méprise profondément, quel que soit le camp qu’ils ont choisi, car ils ont tous trahi leur charge. »
Le Marquis de la Rouerie, Ch Bazin, éd Perrin, 1990, page 164
Noble breton né le 13 avril 1751 à Fougères le marquis de la Rouerie participe à la guerre d’indépendance des États Unis, en qualité de Colonel de la 1ere légion de dragon.
Sur le terrain il se couvre de gloire et sera présent à la bataille décisive du Yorktown à la tête de ses hommes.
Après avoir défendu la liberté il va défendre les libertés de la Bretagne. D’abord contre les édits royaux -8 mai 1788 qui annulent les pouvoirs politiques et réduisent les compétences judiciaires des parlements.
Armand de la Rouerie qui depuis son retour des États Unis sera appelé « colonel Armand »s’oppose à la loi du 4 aout 1789 dite loi d’abrogation des privilèges et des droits féodaux, Considérées comme autant de privilèges (1) les statuts et les coutumes particulières de Bretagne sont abolies.
Pour s’opposer à la révolution il fonde un réseau, l’association bretonne composée en majorité de nobles et de gens influents déterminés à empêcher la disparition des coutumes et de la personnalité bretonne.
En même temps, il affirme sa fidélité à la monarchie.
« Premier Chouan, il a été le premier à organiser le sursaut, à mobiliser les énergies, à rassembler les hommes et les armes. A la passion royaliste, il à su ajouter l’organisation qui à fait cruellement défaut à ses successeurs. »
Ch. Bazin op.cité
(1) Le législateur révolutionnaire confond -à dessin- ? les privilèges comme statut particulier, contrepartie d’une spécifité et le privilège comme un avantage sur ou au détriment des tiers.